13 – Anciens bains-douches

Joseph Steiger (1834/1927) puis son fils François Adrien (1870/1955) ont été notaires à Lachapelle et leur étude se situait ici, au 32 rue du Général De Gaulle.
En 1960 sa fille Simone vend la maison notariale à la commune. Le bâtiment est entièrement transformé et la commune y installe la perception, l’appartement du percepteur, ainsi que des bains-douches.
Histoire de la perception :
Au départ la perception se trouvait à l’emplacement de l’ancienne boucherie Geoffroy au 37 rue du général de Gaulle. De 1953 à 1962, elle était au premier étage du 19 rue du général de Gaulle. En 1962, la perception prend les locaux du 32 rue du général de Gaulle, après les transformations apportées par la commune. De 1962 à 1970, le percepteur était Jules Nachbauer, puis il y a eu un intérimaire et le 1er septembre 1975, Bernard Zentner prend ses fonctions à la perception de Lachapelle-sous-Rougemont. Elle fermera ses portes définitivement le 1er janvier 2008.
Les bains-douches
Les douches municipales, également appelées bains-douches, constituent un service public d’hygiène des municipalités françaises, destiné aux personnes qui n’étaient pas équipées de l’eau courante et/ou de salles de bains.
Venant s’ajouter aux fontaines publiques et aux vespasiennes, elles naissent à la fin du XIXème  siècle, dans le mouvement hygiéniste et de réorganisation des villes, en particulier dans les villes ouvrières.
Payantes, elles se généralisent dans les années 1920-1930, sont modernisées dans les années 1950 et ont tendance à fermer dans les années 1980, mais sont encore un service public dans certaines communes actuellement, à Paris entre autres…
Maison notariale puis perception et bains-douches
Les bains douches de Lachapelle ont été mis en service en 1962 et étaient gérés par la mairie. Ouverts uniquement le samedi ils connurent une belle affluence dans les années 60/70 mais en 1985 la commune décida de les fermer car seul un client venait encore profiter de ces services municipaux ! L’amélioration du confort des
logements a condamné peu à peu le lieu.
Il y avait cinq cabines : une cabine familiale avec deux douches, deux cabines avec une baignoire et 2 cabines avec une douche. Andrée Hirstel dit « Zobette » a été longtemps régisseuse des bains-douches.
Dans un local annexe, à l’arrière du bâtiment, on avait installé une chaudière puissante afin d’assurer la production massive d’eau chaude et de chauffage. Ces installations nécessitaient une grande cheminée, aujourd’hui inactive et occupée par un nid de cigognes depuis 2018 (premier couple installé à Lachapelle,10 autre suivront jusqu’à ce jour !)
La commune a vendu le bâtiment à la famille Zentner en 2010.